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Saint-John Perse

du déracinement au renouement

11 mars 2024 à 19h

Séance pédagogique de l'Institut du Tout-Monde à l'attention des étudiants préparant le concours d'entrée à l'École Normale Supérieure, session 2024.

Pour la double occasion du pré-lancement par les Éditions de l’Institut du Tout-Monde de l’ouvrage de Roger Little Approches de Saint-John Perse et de la présence d’Exil au programme du concours d’entrée à l’École Normale Supérieure session 2024, l’Institut du Tout-Monde organise une séance spéciale à destination des étudiants préparant le concours, dont l’une des épreuves à option propose un commentaire de textes littéraires français, autour du thème du déracinement : Exil de Saint-John Perse, Bajazet de Racine et Lettres d’une péruvienne de Françoise de Graffigny.

La séance se déroulera avec l’éminent universitaire irlandais spécialiste de Saint-John Perse, Roger Little et Loïc Céry, directeur du CIEEG (Centre international d’études Édouard Glissant au sein de l’ITM) et des revues La nouvelle anabase (Éditions L’Harmattan) et Les Cahiers du Tout-Monde (Éditions de l’ITM).
 

Programme :  Saint-John Perse : exil, déracinement, renouement ROGER LITTLE publie au sein de ses Approches de Saint-John Perse (Éditions de l’Institut du Tout-Monde, 2024), la traduction inédite du commentaire issu de son étude critique d’Exil parue initialement en anglais en 1973 à Londres. Publiée au sein du volume sous le titre « Saint-John Perse, du déracinement au renouement », ce commentaire unique en son genre et désormais accessible en français est à ce jour l’éclairage le plus délicat et le plus subtil de ce processus de l’exil représenté dans le recueil américain de Saint-John Perse, de la situation de déracinement à la progressive conquête du « renouement » existentiel. 
 
Roger Little développera en première partie de la séance, les données poétiques qui, dans les quatre textes du recueil, induisent ce processus. Saint-John Perse, Racine, Françoise de Graffigny : trois représentations du déracinement 
 
Loïc Céry s’est maintes fois penché au sein de ses nombreuses études consacrées à la poésie de Saint-John Perse (que ce soit au sein des différents numéros de sa revue La nouvelle anabase, ou lors des colloques « persiens » qu’il a eu l’occasion de diriger ou de co-diriger), à la question fondamentale d’un éthos de l’exil dans cette œuvre souvent marquée par la vive sensation du vide. Il proposera en deuxième partie de séance, une approche comparatiste des trois œuvres au programme, en y pistant les différentes modalités de représentation du déracinement, topos textuels ou positionnements permettant de déterminer les passerelles et les distinctions entre trois figures littéraires de cette thématique.