Débat autour de la nouvelle situation politique, des liens entre l’extrême droite et l’ultra-libéralisme et des répercussions internationales.

 

Bien qu'arrivé au pouvoir par les urnes, le président d'extrême droite ultra-libéral Javier Milei, prétend, à travers son DNU et sa loi omnibus, gouverner en passant outre le Parlement. Les réformes prévues étant très impopulaires, elles attisent déjà de nombreuses manifestations et mouvements sociaux observés ces dernières semaines avec les casserolades, les coupures de routes et l'immense rassemblement du 24 janvier à l'appel de la CGT, de l'ensemble des syndicats et des organisations sociales et des droits humains.

 

Le protocole répressif liberticide présenté par Patricia Bullrich est la seule réponse prévue par le gouvernement. À l'œuvre dès le commencement des discussions au Congrès où les forces de l'ordre ont réprimé sauvagement les manifestants avec un nouveau gaz qui produit des brûlures sévères. On compte plusieurs blessés dont 26 journalistes, qui ont été la cible des forces répressives.

 

L'exemple de l'Argentine a servi de modèle expérimental à l'implantation des politiques néo-libérales.

 

Avec la participation de : 

Pierre Dardot, philosophe, auteur de nombreux ouvrages sur le néolibéralisme.

Maricel Rodríguez Blanco, sociologue et politiste maîtresse de conférence à l'ICP.

Ivan Schuliaquer, politologue, professeur à l'UNSAM et chercheur au CONICET.