Le Venezuela, tout comme l’Amérique latine ne bénéficie que d’une vision stéréotypée sur le plan visuel et sur le plan sonore : toute la région serait une espèce de jungle exubérante, semi-urbanisée et dangereuse, colorée et vivant au rythme de la salsa, de la cumbia et du reggaeton.

La réalité est pourtant à la fois plus complexe et plus riche.

La projection des deux documentaires vénézuéliens (VOSTFr) Quién quiere tuky? et Vamos pal matinée révèle que le travail des danseurs, régisseurs, chercheurs et autres acteurs impliqués dans le genre comprend un exercice de recherche, de professionnalisation qui permet sa visibilité. Ainsi il y a dans ce mouvement un procédé d’appropriation et de création musicale dont la diffusion tend des ponts de communication entre les différents participants. Il s’agit aussi de remettre en question les attitudes de discrimination envers les personnes issues des quartiers populaires de Caracas.

Quién quiere tuky?
Qui veut du tuky ?, 18', Venezuela, 2012
Direction : Juan Manuel Acosta
Production Générale : Mostro Contenidos

Vamos pal Matiné
Partons pour la fête qui commence à midi, 23', Venezuela, 2017
Direction : Roberto López
Production Générale : El Resort