Autour du livre de Jean-Pierre Cléro Lacan et la langue anglaise, 2016, Paris, Eres.

Lacan a relu des textes de Freud en allemand, a même retraduit des textes d'auteurs qui lui paraissaient mal traduits.

L'anglais n'est pas la langue qu'il connaissait le mieux. Qu'a apporté l'anglais à sa théorie ? Qu'ont introduit les auteurs de langue anglaise comme originalité dans sa pensée. Il n'y a dans cet espace que Mélanie Klein, Jones et Joyce.

Agrégé de philosophie, Jean-Pierre Cléro est devenu professeur à l’université de Rouen, avant d’être émérite dans cette université. " Je me suis tourné vers Lacan, pour des raisons personnelles de psychanalyse certes, mais aussi parce que, recherchant sur la théorie des fictions, je me suis trouvé en phase avec Lacan qui, loin d’isoler - comme le faisait Foucault - le Panoptique comme unique centre d’intérêt benthamien, a immédiatement compris la fiction dans le sens où Ogden a pu la prendre : une sorte d’équivalent de son concept de « symbolique »." 

Plus généralement, comment agit une langue, qui n'est pas celle qu'on appelle maternelle, sur un auteur ? Des exemples d'auteurs latino-américains ne manquent pas.

Ana Bedouelle, psychanalyste à Paris, toujours intéressée par les questions de langue et littérature anglaise... Dans sa vie de lectrice elle dit avoir rencontré Lytton Strachey avec qui elle a entretenu une amitié de plusieurs années.

Lionel Bailly psychiatre et psychanalyste, membre de l’Association Lacanienne Internationale. Après avoir dirigé l’unité de Bio-Psychopathologie de l’enfant de l’hôpital Sainte-Anne, il s’est installé à Londres ou il est consultant dans le NHS et enseigne à l’Unité de Psychanalyse, University College London. Depuis 2016 il est Associé à Titre Académique de la Société Britannique de Psychanalyse.

Cycle organisé par Diana Kamienny, psychanalyste et psychiatre. Elle publie des articles sur les liens entre la langue et la psychanalyse, la mélancolie et la psychose.