Dans Psychologie de masse et analyse du moi (1921) Freud met à jour les mécanismes à l’œuvre dans les masses avec meneur : « C’est une masse primaire de ce genre que constitue une quantité d’individus ayant mis un seul et unique objet à la place de leur Idéal du moi et s’étant donc identifiés par la suite les uns avec les autres »

Alors, comment penser la psychologie de ces foules contemporaines sans meneur ? Qu’ont elles à voir avec ce que décrivait Freud ? Y a-t-il encore une place pour l’idéal du moi dans leur psychologie ? Continuent-elles à faire valoir le trait identificatoire ? Dans ce type de foule, en absence du meneur, que lie les individus entre eux ? Quelles en seraient les conséquences subjectives et politiques ?

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Dans le cadre du cycle de conférences proposé par le Cartel franco-brésilien de psychanalyse Foules avec meneur et foules sans meneur : approches de la subjectivité contemporaine. Regards croisés France/Brésil.