Hommage à Daniel Viglietti  (24/07/39 - 30/10/2017).

Daniel Viglietti, auteur-compositeur, chanteur, présentateur de radio et de télévision(El Timpano), figure parmi les artistes populaires de la chanson engagée « canción de protesta » qui, en Amérique latine, pendant des décennies, ont combattu les dictatures avec leur art. De formation classique il a été élève de d’Abel Carlevaro et a enregistré de nombreux disques. Ses chansons ont été reprises par des interprètes comme Mercedes Sosa, Victor Jara ou Marc Ogeret en France. Il a été arrêté en 1972 avant le coup d'Etat civil et militaire de l'année suivante. La campagne de mobilisation pour sa libération a été conduite par des personnalités comme Jean-Paul Sartre, François Mitterrand, Julio Cortázar… Libéré, il s'exile alors en Argentine, puis en France où il vit onze ans et parcoure le monde. Il est rentré en Uruguay en 1984.

Il est l'un des plus importants artistes de la chanson populaire de l'Uruguay et de l’Amérique latine. Il a mis en musique plusieurs poètes comme Rafael Alberti et l'écrivain uruguayen Mario Benedetti avec qui il a conçu une œuvre musicale intitulée "A dos voces" (A deux voix) présentée à la Maison de l’Amérique latine en octobre 2010.

Ses chansons ont été reprises par des interprètes comme Mercedes Sosa, Victor Jara.… Son œuvre appartient au patrimoine de la chanson latino-américaine populaire Son dernier concert en France et à la Maison de l’Amérique latine Vuelvo al Norte fut donné le 2 novembre 2016.

20 ans de l'association ¿Dónde están?

¿Dónde Están?, Où sont-ils ? lutte depuis 20 ans pour la vérité, la justice, la mémoire et contre l'impunité en Uruguay et rend hommage au poète, guitariste, chanteur et militant Daniel Viglietti, militant de la première heure de l'association.

 

L'Association ¿Dónde    Están ?  (Où  sont­‐ils?)    lutte en France depuis 1997    

•            Pour la vérité, la justice, la mémoire et contre les crimes commis pendant la dictature en Uruguay (1973-­‐1985).

•            Exprime et réaffirme sa solidarité avec les familles des disparus et les victimes de la dictature qui attendent depuis plus de quarante ans de connaître la vérité.

•            Soutient toutes les organisations en Uruguay qui les représentent et qui bataillent sans cesse pour garder la mémoire.

•            Soutient les initiatives de tous ceux qui exigent constamment que la justice s’applique aux responsables des violations des droits de l’homme et des crimes contre l’humanité commis pendant la dictature.

•            Demande impérativement le respect du droit à la vérité et la poursuite des recherches des disparus.

C’est la seule voie pour permettre à la société d’aujourd’hui et aux générations futures de trouver la paix qui ne sera possible que par la construction d’une authentique mémoire et d’une réelle justice sociale. Il n’y aura pas de point final tant que le dernier crime ne sera pas éclairci et que le dernier coupable n’aura pas été jugé !